Diverses techniques existent et se distinguent par la localisation de l’implant mammaire
(en avant ou en arrière du muscle grand pectoral) et par la voie d’abord (péri- ou transaréolaire, sous-mammaire ou axillaire).
Il s’agit d’une intervention courante consistant en la mise en place d’un implant prothétique sous le sein.
La technique proposée consiste en la mise en place d’un implant rempli d’un gel de silicone par une voie d’abord sous-mammaire en position rétro-pectorale.
La cicatrice mesure environ 4 à 6 cm et est localisée dans la partie latérale du sillon sous-mammaire, de sorte qu’elle se confond avec un pli naturel de la peau et qu’elle est rapidement très discrète.
Les résultats à long terme sont d’excellente qualité puisque la plupart du temps, la prothèse n’est pas palpable et que l’aspect du sein, ainsi que sa texture restent très naturels.
L’utilisation de prothèses texturées (dont la membrane est rugueuse) et leur mise en place en position rétro-pectorale, permet d’obtenir de tels résultats.
L’intervention est réalisée en chirurgie de jour. Elle s’effectue sous anesthésie générale et dure environ 60 minutes.
Les suites opératoires sont marquées par une gêne lors de mouvements de grande amplitude ou requérant de la force durant les quinze jours suivant l’intervention.
L’incapacité de travail est de deux semaines.
Une reprise normale des activités ne nécessitant pas de force est possible dès la deuxième semaine après l’intervention; les activités plus physiques comme la pratique du tennis ne sont autorisées qu’à partir de la sixième semaine suivant l’intervention.
Dans certains cas, il est nécessaire de porter une contention thoracique de manière à limiter le gonflement post-opératoire et une éventuelle ascension des prothèses.
Les prothèses mammaires permettent un dépistage du cancer du sein et un suivi par mammographie parfaitement normaux.
Toutes les prothèses disponibles sur le marché bénéficient d’une possibilité de traçabilité et ont été testées afin d’en éprouver la qualité et la résistance.
Néanmoins, comme tout matériau, un phénomène d’usure peut s’installer se traduisant par une fragilisation de la membrane de la prothèse. Ceci signifie que leur remplacement peut s’avérer nécessaire un jour ou l’autre. Ce remplacement n’est réalisé que lorsque le résultat ne paraît plus satisfaisant ou lorsque la prothèse pose un éventuel problème.
Les prothèses mammaires ne suppriment pas la possibilité d’allaitement.
Les patientes sont revues en consultation :
- 15 jours plus tard
- 6 semaines, 3 mois, 6 mois et 1 an après l’intervention chirurgicale.
Dans l’hypothèse où les patientes ne sont pas suivies par un gynécologue traitant, un suivi annuel est alors proposé pour suivre l’évolution des prothèses.