Carcinome baso-cellulaire

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Le carcinome baso-cellulaire, également appelé épithélioma baso-cellulaire, est le cancer cutané le plus fréquent. C’est aussi le plus fréquent de tous les cancers. 



Facteurs de risque


Facteur endogène: l’âge
Facteur exogène: l’exposition solaire.

Dans de plus rares cas: l’exposition à des radiations ionisantes, complications de plaies chroniques, arsenic.





Diagnostic


Les carcinomes baso-cellulaires peuvent se présenter sous 5 formes différentes : 

- nodulaire
- ulcérée
- nodulaire et ulcérée
- sclérodermiforme
- pigmentée.

Dans les premiers stades de son évolution, le carcinome baso-cellulaire revêt l’allure d’une lésion anodine, banale, tel un petit bouton, une petite plaie d’apparition spontanée, …

Ces lésions évoluent par poussées et rémissions, c’est-à-dire qu’elles apparaissent, persistent un certain nombre de semaines pour finir par disparaître. Elles réapparaissent ensuite.

Après plusieurs années d’évolution, la lésion ne régresse plus spontanément et va évoluer progressivement.

La très grande majorité de ces lésions survient au niveau des zones exposées au soleil, en particulier le visage. C’est la raison pour laquelle le dépistage permet un diagnostic précoce.

Ces lésions ont une agressivité essentiellement locale et ne donnent qu’exceptionnellement des métastases ganglionnaires ou viscérales. Négligées, elles peuvent être à l’origine de délabrements importants de la face, connus au XIXe siècle sous le nom d’"ulcus rodens".

Un examen de l’ensemble du revêtement cutané, en particulier de la tête et du cou, éventuellement couplé à un examen dermoscopique (à l’aide d’un dermoscope, loupe éclairante permettant d’observer la lésion de manière plus précise) permet au médecin spécialiste de poser un diagnostic, la plupart de ces lésions étant relativement caractéristiques.





Traitement


Le traitement des épithéliomas baso-cellulaires est essentiellement chirurgical.  En fonction de la localisation de la tumeur, de sa dimension et de la proximité de structures particulières sur le plan anatomique (bord des paupières, rebord de la narine, …), l’exérèse chirurgicale pourra être associée à un contrôle des marges cutanées par des examens microscopiques peropératoires (examen extemporané). Ces derniers examens permettent de confirmer, en cours d’intervention, le caractère complet de l’exérèse chirurgicale.

Il n’y a pas de place pour un traitement chimiothérapique.

Une alternative à la chirurgie consiste en divers traitements conservateurs de type radiothérapie, cryothérapie, cautérisation, … Aucun de ces traitements ne permet d'avoir la certitude que la lésion a été complètement détruite.