Les réductions mammaires sont des interventions courantes destinées à diminuer le volume et à remodeler des seins volumineux qui sont descendus sur la cage thoracique.
Les réductions mammaires sont des interventions courantes destinées à diminuer de volume et à remodeler des seins volumineux qui se sont ptôsés, c’est-à-dire qui sont descendus sur la cage thoracique et ne sont plus en position anatomique.
Cette intervention consiste donc en un repositionnement du sein sur la cage thoracique tout en diminuant son volume.
Une anesthésie générale est requise.
L’intervention dure environ 2 à 3 heures selon le volume du sein et la technique chirurgicale utilisée, et est réalisée en chirurgie de jour.
Les cicatrices sont localisées autour de l’aréole mammaire et le long d’une ligne verticale s’étendant du pôle inférieur de l’aréole au sillon sous-mammaire (techniques de Lejour et de Lassus). Dans certains cas une cicatrice sous mammaire est également nécessaire, les premières techniques n’étant pas toujours possibles, en particuliers pour les seins plus volumineux (techniques de Robbins et de Pitanguy).
Dans un premier temps, on note un remplissage légèrement excessif de la partie supérieure du sein, ceci étant lié à une légère surcorrection (volontaire) du sein, et quelques fronces cutanées le long de la cicatrice verticale dans le cas des premières techniques décrites. De par son poids, le sein aura tendance à redescendre sur la cage thoracique dans les semaines qui suivent l’intervention pour atteindre sa position anatomique aux alentours du 2ème/3ème mois. Le sein a alors repris une forme naturelle, tandis que les fronces cutanées ont disparu ou quasi-disparu.
Incapacité de travail : 3 à 4 semaines.
Cette intervention ne remet généralement pas en question la sensibilité de l’aréole ou du mamelon, que ce soit la sensibilité tactile ou la sensibilité érogène, et maintient chez les femmes qui le désirent, la possibilité d’un allaitement.